Yi Bai est originaire, comme de nombreux artistes et écrivains, de Yangzhou où il peint dès ses débuts quantité de paysages de montagne et d’eau d’après nature : ses tableaux sont essentiellement des scènes naturelles. Il usait alors de techniques traditionnelles tout en apportant une certaine modernité, rendant extrêmement vivantes ses représentations de personnages, de pavillons et de colonnes. Aujourd’hui sa série de « filets » est une parfaite originalité pour l’œil devenu blasé par trop d’expositions de peinture traditionnelle. Le paysage y est tellement paisible et fort à la fois, vision pénétrante de ses souvenirs de sa ville natale, qui nous apparaissent là sous la forme des filets de pêche et de reflets dans l’eau. Ses peintures sont l’expression pure de ses sentiments authentiques et c’est ce qui nous touche directement et nous atteint au plus profond de l’âme, loin des artifices commerciaux.
L’an dernier déjà, il est venu en France et a appliqué son talent aux paysages maritimes des marais salants Guérandais. L’architecture traditionnelle de ce pays breton lui a également inspiré de très belles encres, révélant aux autochtones un aspect nouveau et différent de leur environnement qu’ils ont fort apprécié et tenu à perpétuer par l’achat d’une vingtaine de ses tableaux.
Cette année, c’est à La Rochelle que ses pinceaux vont œuvrer :
dès le 10 mai, et pour trois semaines environ,
INVITE de l’INSTITUT CONFUCIUS et du LYCEE VALIN,
il va parcourir la région, s’arrêter selon ses coups de cœur,
poser à même le sol son papier de riz, gratter son bâton d’encre
et traduire sa vision.
Il exposera ensuite à la Bibliothèque Universitaire
à partir du 3 juin 2015
à la fois ses œuvres chinoises et ses créations rochelaises.