La calligraphie chinoise est un art visuel très particulier qui est une des valeurs culturelles les plus importantes en Chine. La calligraphie, dont les caractères qui a évolué durant ces trois millénaires d’existence, est omniprésente dans la culture chinoise. En se fondant sur le caractère chinois, la calligraphie chinoise est différente de l’indicateur principal d’autres types de calligraphie.
            On peut ensuite distinguer la pratique calligraphique mettant l’accent sur la maîtrise, la solidité des traits, l’élégance de l’ensemble, tels que les œuvres de grands maîtres comme Yan Zhenqing (颜真卿), avec l’art calligraphique mettant plus l’accent sur la création d’une œuvre surprenante. La calligraphie accompagne la peinture chinoise, soit comme une production écrite de l’auteur soit un commentaire apposé par la suite.
            Le calligraphe est un lettré qui possède des connaissances approfondies sur les textes spirituels et littéraires de sa culture. Celui-ci utilise toujours des objets traditionnels appelés « les quatre trésor du lettré » (笔, 墨, 纸, 砚 : bi, mo, zhi, yan en chinois) : bâton d’encre, pierre à encre, papier et pinceau. Ces quatre trésors ne sont pas seulement des objets mais ils sont aussi considérés comme le prolongement du corps et de l’esprit du maître ou artiste qui agit dans le “” (dao : concept philosophique du taoïsme) :

  • le pinceau de calligraphie chinoise, 毛笔 (maobi) : il en existe plusieurs variétés.
  • le papier traditionnel chinois : les papiers les plus utilisés pour la calligraphie sont le « papier de riz » 米纸 (mizhi) et le « papier d’orme » 宣纸 (xuanzhi) qui sont principalement composé de tiges de riz, bambou, chanvre …
  • le bâton d’encre : l’encre de chine est principalement composé d’eau, d’huile et de noir de fumée. L’artiste fabrique lui-même son encre, par conséquent la composition de l’encre varie selon l’artiste.
  • la pierre à encre : il s’agit d’un petit récipient qui permet de recueillir l’encre.

Article rédigé par Yu Zhu MO, étudiante en LEA Anglais / Indonésien à la Faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences-Humaines de La Rochelle.

(éditée par : Emilien Thibaud et Chaymaa Neddad)

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