Les origines de cet art martial remontent aux alentours du V, voire VI ème siècle de notre ère, il a été fondé en accord avec les trois philosophies chinoises qui sont le taoïsme, le confucianisme et bouddhisme chan. C’est grâce au moine indien bouddhiste du nom de Bodhidharma que le Kung-fu a été introduit en Chine. Arrivé en Chine sous l’invitation de l’Empereur, Bodhidharma enseigna le bouddhisme à l’élite chinoise et plus particulièrement aux moines de Shaolin. Il leur fit donc apprendre les rudiments de boxe de son pays afin de renforcer leur discipline du corps et de l’esprit. Dans le but de protéger leur temple, les moines sont devenus de grands guerriers grâce à cette pratique.
Le Kung-fu est, en Occident, le nom généralement donné aux arts martiaux chinois externes comme internes (sauf exception pour le taiji quan) et fait partie intégrante de la culture traditionnelle chinoise. Le Kung-fu externe signifie l’exercice du corps (tendons, os, peau, muscles etc.) tandis que le Kung-fu interne, sert d’entraînement pour l’esprit, on parle souvent d’entretenir son « 气 » (qi) (exercice du souffle). L’objectif principal du Qi était la recherche de la longévité dans le but ultime de l’immortalité.
Il est aussi important de savoir que les combats de Kung-fu peuvent se faire soit à main nue, soit armée (choix parmi 18 armes possibles).
Cet art a été rendu populaire grâce aux films des années 1960, notamment grâce à ceux de Bruce Lee.
Article rédigé par Élodie Monnet, étudiante en LEA Anglais / Chinois à la Faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences-Humaines de La Rochelle.
(éditée par : Emilien Thibaud et Chaymaa Neddad)