Le 10 juin dernier, les stagiaires et les enseignants de l’Institut Confucius de La Rochelle ont organisé à l’antenne des Minimes, une cérémonie pour remercier Jean-Michel et Catherine Maurin de leur don de livres, issus de la collection de Guy Maurin. La cérémonie s’est déroulée en présence de ses deux directrices, Mmes Li et Raibaud, et de l’ensemble du personnel de l’Institut. Le doyen de l’Institut Asie-Pacifique de l’Université de La Rochelle, M. David Waterman, était également présent.

Guy Maurin, le beau-frère, est décédé à la suite d’une longue maladie. Conformément à sa volonté, M. Maurin a fait don de 210 livres chinois qu’il avait acquis dans les années 1990 au cours de ses moult séjours en Chine durant lesquels il enseignait le français et apprenait le chinois à l’Institut des Sciences sociales de Pékin et à l’université de Tianjin. Selon M. Maurin, son beau-frère était un grand amateur de la langue et de la culture chinoises. C’est pourquoi, il avait rassemblé nombre de ses œuvres littéraires préférées dont les oeuvres complètes de Lu Xun et de Lao She, des photographies qu’il avait prises en Chine, et ses journaux intimes. Ces documents personnels témoignent de son réel intérêt et de son amour pour le monde chinois.

La cérémonie a débuté par un magnifique enchaînement de Tai-chi avec éventails, ce qui a permis à M. et Mme Maurin, venus de loin, de ressentir la culture traditionnelle chinoise et l’enthousiasme des étudiants et des professeurs de l’Institut qui les ont accompagnés dans leur visite du site des Minimes.

Ainsi ont-ils pu expérimenter l’art de l’écriture chinoise, et admirer des calligraphies exposées aux murs. Au cours de la conversation, M. Maurin a évoqué un proverbe chinois souvent cité par son beau-frère : “Dans l’infini savoir, seul le chemin de l’apprentissage rigoureux mène à bon port .” (“书山有路勤为径,学海无涯苦作舟。”)

Puis l’Institut a offert un thé noir aux invités. M. Maurin a raconté plusieurs anecdotes très émouvantes de son beau-frère en Chine.

En guise de remerciements, Mme Raibaud et M. Waterman, ont remis à M. et Mme Maurin un certificat d’honneur, une brochure commémorative et ont prononcé un discours. Dans son discours, Mme Raibaud a dit que “L’expérience de M. Maurin était un exemple des années 90 d’une intégration culturelle réussie d’un Français en Chine, et que par là, il avait contribué au succès des échanges bilatéraux.” Mme Maurin a approuvé en affirmant : “Les Chinois sont comme notre famille et la Chine était sa deuxième maison”.

Pour sa part, M. Waterman a souligné que par ses nombreuses activités d’apprenant du chinois et d’enseignant du français, Guy Maurin a exporté la culture française en Chine et diffusé la culture chinoise en France.

Mme Li a, quant à elle, insisté sur l’importance des langues dans chacune des cultures et dans l’expression du folklore ; d’autre part, elle a expliqué qu’apprendre une langue différente est toujours utile pour pouvoir rester ouvert sur le monde. Ainsi, en qualifiant M. Mu Han(”Maurin” en chinois)homme plein de sagesse et de tolérance, elle lui a rendu un hommage profond et sincère, et a remercié M. et Mme Maurin de leur générosité.

Enfin, M. Maurin a laissé un message dans le livre d’or et nous avons pris une photo de groupe avec les étudiants et les enseignants pour commémorer leur visite et leur don.

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